C’est Noël : qu’en est t-il des congés ?
C’est Noël : vive les congés !
Le 25 décembre et le 1er janvier sont des jours fériés, c’est-à-dire, qu’ils sont supposés être des congés payés.
Vous êtes fermés de toute façon le 25 décembre et le 1er janvier ?
Alors, vos employés n’ont pas « droit » à une autre journée de congé par exemple le 23 ou le 26 décembre. Ils ont « droit » au versement d’une somme qui correspond à leur salaire habituel pour une journée de travail normale. Bien entendu, si l’employé est d’accord, vous pouvez vous entendre avec lui et remplacer le versement de ce salaire supplémentaire par une journée de congé compensatoire?
Vous êtes ouverts le 25 décembre ou le 1er janvier ?
Vous pouvez exiger que vos employés travaillent lors de ces journées. Dans ce cas, vous avez deux choix. Vous pouvez soit leur verser une somme qui correspond à leur salaire habituel pour une journée de travail normale en plus de leur salaire (temps double!), soit leur offrir une journée de congé compensatoire qui devra être prise dans les 3 semaines précédant ou suivant le jour férié en question.
Les absents ont toujours tort !
Il y a toujours des exceptions. Sachez que pour bénéficier du congé payé, l’employé ne doit pas s’être absenté du travail sans votre autorisation ou raison valable le jour précédant ou suivant le congé férié.
Bien entendu, si votre entreprise est assujettie à une convention collective, les règles prévues à cette convention auront préséance sur les normes décrites ci-dessus.
Pour plus d’informations, n’hésitez pas à communiquer avec un avocat en droit du travail de l’équipe Décarie Avocats.